Première Partie ; Premier pas dans l’inconnu

Admin Messages : 7 Date d'inscription : 15/04/2018

Des lèvres rosées comme ses pommettes sur un visage pourtant si doux et si blanc. D'étrange pupille bleue claire imposant son regard froid. De long brin blond caressant sa sublime peau, des cheveux d'une clartés à s'en m'éprendre qu'on pourrait les penser blanc à certains moments de la journée. Ils virevoltent dans les aires sans qu'il n’y ai une brise de vent. Tout est blanc et vide… le silence règne. Puis en un claquement de doigt tout tombe en éclat comme une pierre brisée.

Forêt d’Iloyhwa
5 ème jour depuis mon départ.

J’ouvre les yeux, autour de moi le campement que j’avais laissé hier soir. rien n’as changé. Mon cheval est toujours présent. Personne en vue. Un soupire s’échappe comme pour évacuer le stresse de ce rêve incompréhensible.

Cela fait maintenant plusieurs jours que je suis partie de ma ville natale pour me rendre dans la ville nouvelle de l’Ile. J’admet que le confort avec lequel je vivais commence à me manquer, je rêve de pouvoir enfin me délecter de bon repas chaud et enfin de prendre un bon bain relaxant. Je selle de nouveau diamant, ma jument pour le voyage, prépare mes affaires et pour la dernière fois, sur ce long trajet, je me remet en route pour cette dernière ligne droite.
Ce rêve a commencé à me hanter depuis la première nuit passée hors de chez moi. Chaque fois un nouveau point de vu, et pourtant toujours la même fin. Je tombe, et tout se brise en des milliers d’éclats formant un arc en ciel pal au couleur douce. Il ne s’y passe rien et le vide est relaxant mais l'oxygène me manque et c’est comme si un monde froid se brisait.
Après de longues heures à repenser à cela, les pas de diamant m’avaient menés à la porte d'accès de cette nouvelle vie. Tout s'était passés sans encombre jusqu’à présent et je trépignais de franchire le pas menant vers ma nouvelle vie.

Je m’avançais jusqu’à la porte, mis pied à terre, et saluer les gardes se trouvent juste à l'entrée. A peine eu-je le temps d'entrevoir ce qui se cachait derrière les murs, qu’un d’eux m'interpellait en me barrant la route de manière brusque et de manière impolie.

- ” Halte ! Avant votre premier passage de la porte je dois vous informer des instructions de vie dans l’enceinte de la ville. ”-

- ” Je vous prierais d’être bien plus courtois, je ne permettrais à personne de m'interpeller de cette manière ” -

- ” Je ne fais que mon travail, cela aurait été dérangeant que vous ne soyez pas au courant du contrat que vous signerez avec la ville en passant la porte. ” -

- ” Faites vite cela va devenir ennuyant ” -

L’homme sortait sont papier qui visiblement n’avait pas dû beaucoup lui servire pour le moment, je remarquais cela car il ne connaissait pas par coeur les conditions d’entrée. Je lâchais un soupire et aussitôt que celui-ci détournait le regard de ma personne, je franchissais la porte, négligeant les préventions dont il m’avait fait part. Il ne m'arrêtait pas et je fus bien surprise car en règle générale lorsque je n’écoutais pas, on avait tendance à me reprendre afin de me faire la morale. Au lieux de cela je l’entendais souffler puis parler à d’autre personne qui arrivait.

Une fois de plus après quelques secondes où je me félicitais d’avoir échappé à la soumission de l'autorité je me fis vite ratraper par la réalité. Un puissante brûlure se fit sentir dans mon dos. Restant figé sur place jusqu’à ce que celle-ci finisse par se dissiper, je redressais la tête tandis que je sentais une mains sur mon épaule.

- ” Ça va aller ma demoiselle ? ” -

J'aperçois une femme qui s'était penchée pour me regarder. Je repoussais sa main de manière un peu brusque fronçais les sourciles et me contentais d'aller à l’auberge la plus proche et si possible pas trop miteuse.